L’employée qui quitte silencieusement
L’année dernière, un post TikTok sur le « quiet quitting » – lorsque les employés refusent de travailler au-delà des tâches et des heures qui leur sont prescrites – est devenu viral et il a fait l’objet d’une frénésie médiatique. Il y a certainement quelque chose dans l’air!
Cela vient sans doute en réaction avec une culture de travail souvent insensée qui a été acquise à travers les années dans les entreprises très compétitives ou en manque de personnel, mais aussi certains secteurs d’activité comme la santé qui sont depuis plusieurs années dans une situation quasi intenable.
Dans certains milieux, comme employé, il faut toujours montrer que l’on travaille fort et que l’on est l’air toujours occupé sinon l’on risque de passer pour un paresseux et ainsi parfois de perdre notre emploi.
Mais d’où vient ce besoin d’être toujours super occupé et d’en faire toujours plus dans les entreprises ultra compétitives ?
Chez beaucoup des grandes entreprises, reconnues pour leur compétitivité, on pouvait constater que la culture interne était l’admiration de la personne « très occupée », cette personne était considérée comme une personne essentielle et cela parfois jusqu’à son burn-out tristement.
La question que l’on doit se poser est pourquoi nous vénérons souvent les gens toujours occupés et est-ce que ce n’est pas plutôt le signe d’une mauvaise organisation du travail ?
Selon une étude récente publiée sur la psychologie sociale à l’université Harvard, plus les gens travaillent dur pour atteindre un objectif et plus ils l’apprécient.
Justification de l’effort ?
Cette tendance est connue sous le nom de « justification de l’effort », et elle se manifeste même lorsque la tâche n’a pas de sens. Ainsi, plus l’effort est exigeant, et plus les gens se sentent engagés.
Lorsque les nouveaux employés sont contraints à travailler de longues heures dans une équipe de nuit, par exemple, ils peuvent se persuader que s’ils travaillent aussi dur, c’est qu’ils ont vraiment envie d’être là et qu’ils sont essentiels.
Le problème c’est que cela mène souvent à l’épuisement professionnel et la nouvelle génération a compris cela et ils refusent de s’y engager… C’est ce qui pourrait expliquer en partie leur « quiet quitting ».
Ce n’est malheureusement pas une option pour l’entrepreneuse et c’est pourquoi elle doit prendre encore plus soin d’elle-même et ne pas embarquer cette course au travail frénétique.
L’entrepreneuse est beaucoup plus à risque car elle ne peut pas quitter son emploi!
L’épuisement nous guette aussi lorsque l’on est entrepreneur. Nous nous mettons une telle pression pour réussir rapidement que nous travaillons jour et nuit pour faire avancer notre entreprise tout en négligeant notre propre santé.
Souvent cela se solde malheureusement aussi par un épuisement professionnel (de l’entrepreneuse) et cela aucune sans compensation financière du gouvernement ou d’un employeur.
En tant qu’entrepreneuse il est donc important de se questionner sur le travail que l’on fait, sa pertinence et s’il mérite d’être fait par nous et maintenant.
Quelle est votre expérience à vous ? Aimeriez-vous partager?
Merci de le partager! 🙂
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Fabienne Fayad
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