Avez-vous l’impression parfois que votre vie ressemble à un marathon ? Que vous êtes à bout de souffle à force de courir ? Je suis comme vous !
Lorsque ma fille était en bas âge cela était plus difficile encore. Je devais courir pour aller prendre ma fille à l’école, courir pour faire les commissions, courir pour faire le souper, courir pour le nettoyeur, courir pour aller faire du sport… imaginer trouver du temps pour faire du sport alors que je n’ai cessé de courir et que ma vie est déjà un sport en elle-même! … Sans oublier le stress de la circulation, de la neige, ou de toutes ces choses qui font que la vie en banlieue, si agréable en d’autres temps font que cette vie devient un défi lorsque notre travail nous amène à faire du 8 à 5 au centre-ville.
Debout à 5:30 du matin, une douche, un petit-déjeuner rapide ensuite il faut se sécher les cheveux, se maquiller, s’habiller, faire un petit-déjeuner, manger. Se préparer à partir. Si tous va bien et si ma fille collabore, car ma fille ne comprenait pas pourquoi on devait se presser. Elle n’était pas pressée elle!
Aie ! Il est déjà 6:45 il faut que je parte. Je quitte la banlieue avec ma voiture, car le train n’est pas assez fréquent sur la ligne vers Dorion pour me permettre de tarder le soir. Or mon travail m’amène parfois à avoir des rencontres d’affaire ou de réseautage en soirée. Lorsque ma fille était plus jeune, cela m’obligeait bien-sûr à avoir un plan B, c’est-à-dire que mon conjoint puisse aller la prendre à l’école ou à la garderie pour prendre ma fille avec peu de préavis. Être une mère et vouloir poursuivre sa vie professionnelle est un défi en soi et on a besoin d’aide, car il n’y a pas beaucoup de place pour la flexibilité. Il y a surtout beaucoup de place pour la culpabilité.
Ce n’est pas facile d’être une bonne mère de famille et de poursuivre sa carrière en même temps. On se sent coupable de ne pas passer assez de temps avec notre enfant, et on se sent coupable de ne pas faire assez pour évoluer dans sa carrière. C’est un déchirement continuel et une négociation avec le conjoint, le patron et surtout notre enfant qui a besoin de notre attention. Aujourd’hui, ma fille n’est plus une enfant, elle est même adulte et autonome et je suis très fière d’elle.
Cependant même si je n’ai plus à l’accompagner à l’école, je dois quand même tous les jours me rendre au travail et perdre près de 2 heures juste pour le transport.
En effet, tous les jours, je dois prendre l’autoroute 20 avec ces blocages habituels, comme la 32e avenue à Lachine ou encore Turcot. Laissez-moi vous raconter une matinée typique. Je pars à 6:45 de la maison. Arrivée à la 32e avenue…On arrête ! Tout le monde est arrêté, je regarde autour de moi: Il y en a un qui déjeune dans la voiture à coté et wow! il y a même une dame qui trouve le moyen de se maquiller. On repart lentement, heureusement je n’ai pas de ponts à passer, car pour ceux qui doivent prendre un pont, c’est encore plus long!
J’arrive à Turcot, il est encore en construction… Il me semble que cette construction ne fini jamais, année après année. Encore 20 minutes de perdus. C’est la rentrée … c’est normal. À chaque année c’est ainsi. Lorsque se n’est pas la neige ou la construction, c’est la rentrée. Bon j’ai de la chance il est 8:00 j’arrive au bureau, au centre-ville. Dites-moi pourquoi est-ce que l’on doit travailler au bureau alors que l’on pourrait faire le même travail à distance?… Surtout pourquoi les bureaux sont au centre-ville de Montréal, ce n’est pas facile d’accès par les autoroutes et en plus Montréal est une île. Ce n’est vraiment pas facile de s’y rendre et cela c’est le cas à tous les jours.
Les entreprises devraient prendre cela en considération non ? Le travail à distance même pour quelques jours par semaine, n’est pas possible dans la plupart des entreprises. Même si le coût du pied carré est très élevé au Centre-ville et que l’essence ne cesse de monter. Le travail à distance est rare. Il pourrait pourtant permettre aux entreprises et aux employés de faire beaucoup d’économie!
De plus, le travail à distance pourrait grandement aider les femmes à poursuivre leur carrière. Comme moi, vous devez surement connaître des femmes intelligentes, avec des diplômes en génie, en gestion avec même un MBA, qui décident que le jeu n’en vaut pas la chandelle et qui décident de mettre leurs carrière en veilleuse indéfiniment pour s’occuper uniquement de leur adorable poupon.
Après plusieurs années, lorsque le bébé est un enfant plus grand et autonome. Il est devenu presqu’impossible pour ces femmes de revenir poursuivre leurs carrière. On ne reconnait pas aux femmes ces années passées à s’occuper de la famille. Ainsi en tant que société nous perdons beaucoup en ne donnant pas de meilleures possibilités à ces femmes pleines de potentiel.
J’ai décidée un jour que je devais faire quelque chose. C’était autant pour moi, que pour toutes les femmes à la maison ou celles comme moi fatiguées de cette course sans fin.
Ayant personnellement plus de 25 ans d’expérience à conseiller les entreprises en gestion est informatique et ayant été entrepreneuse moi-même, j’ai décidée que je devais faire quelque chose pour aider les femmes à devenir autonome et en créant et à faisant fructifier des petites entreprises à partir de la maison. Il est en effet possible aujourd’hui de créer et de faire fructifier une entreprise à distance avec tous les outils disponibles sur Internet et les services que l’on peut sous-traiter ici ou à l’étranger.
Comme première étape, j’ai décidé de commencer par réaliser ce blog pour vous informer. Je pourrais ainsi partager avec vous les étapes du démarrage et de la gestion d’une entreprise virtuelle. L’objectif est de vous permettre, si vous le désirez, de mettre sur pied une entreprise que l’on peut gérer et faire fructifier avec un minimum d’effort à partir de la maison ou à partir de bureaux virtuels que l’on peut louer temporairement lorsque requis. Je vous expliquerai tout cela à travers mes articles et chroniques. J’ai même invitée plusieurs de mes amies à écrire pour vous.